accueil > Là, sur la Falaise. Dyptique.
Une recherche, deux créations
Ce projet développe trois grandes lignes de recherche :
Le noir et blanc, pour le travail des matières et la transformation des espaces, l’équilibre et le déséquilibre, pour aborder le travail du corps et de la voix, et enfin la mise à nu et la transformation dans le travail aux cotés des animaux.
Ces territoires de recherche doivent faire corps, pour faire naître deux spectacles, deux formes qui s’inscrivent dans un même élan. Chercher dans la répétition, faire et refaire avec une certaine férocité, s’obséder, s’amuser à se perdre dans de nouvelles textures de son, de corps, toujours aux cotés de nos partenaires, oiseaux, chevaux, pour tenter de déplacer notre regard sur notre condition. Chercher à entrer dans une forme de transe afin d’essayer de résister à un monde où l’homme se dissocie du reste du vivant. Et plonger dans les territoires intérieurs de chacun, pour nous relier les uns aux autres.
Le jeu entre le noir et le blanc doit donner à ressentir les basculements subtils entre équilibre et déséquilibre, le choix du noir et du blanc c’est chercher l’épure mais aussi chercher autour de la contagion mutuelle de ces deux couleurs, rendre palpable l’impasse d’un certain manichéisme, tout est lié, tout est relié, tout bouge tout se transforme.
La première création Là, a été le premier chaudron de recherche, le projet est d’oser le dépouillement grâce à des propositions aussi fortes que simples autour de la voix et du corps.
La seconde, Falaise, intègre cette matière au sein d’un groupe composé d’humains et d’animaux dans une scénographie singulière.
Humains et animaux continueront à travailler ensemble sur ces deux projets développant ainsi cette dramaturgie propre à Baro d’evel, où une écriture resserrée se joue de la part de spontanéité que l’animal impose aux acteurs. Alors, chaque discipline travaillée, chaque individu choisi (humain comme animal) s’imbriquent pour voir naître une construction dramatique savamment équilibrée où une écriture serrée et une part d’improvisation se répondent.